Le Gart appelle la nomination d'un ministre en charge des transports


Au lendemain de la diffusion d'un communiqué appelant à la nomination d'un ministre en charge des transports, le Groupement des autorités responsables de transport (Gart) a réitéré sa demande ce 17 janvier, lors de sa traditionnelle cérémonie de vœux organisée à Paris. L'an passé, Clément Beaune, titulaire du portefeuille dans le gouvernement d'Élisabeth Borne, avait répondu présent à l'invitation des élus du Gart et déclaré souhaiter la mise en place d'une conférence nationale des transports permettant à l'État et aux collectivités locales d'aborder régulièrement les problématiques liées aux transports publics (voir notre article du 20 janvier 2024).

Louis Nègre, le président du Gart, a rappelé les enjeux du secteur. "Alors que dans la volonté de lutter contre le changement climatique, la priorité est de s'attaquer aux transports pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, nous demandons que les actes suivent et pour cela nous avons besoin d'un ministre de plein exercice", a-t-il appuyé. Les chantiers restent nombreux : consolidation du modèle économique des transports publics, accompagnement du verdissement des flottes de bus et de cars, mise en service des réseaux express régionaux métropolitains (Serm), concrétisation du titre unique…, a passé en revue Louis Nègre.

Il a une nouvelle fois appelé l'État à s'engager à la hauteur des efforts consentis par les autorités organisatrices de la mobilité (AOM), les transports étant "la première ligne des dépenses des régions et des métropoles".  Le Gart réclame l'organisation d'une Conférence des mobilités du quotidien réunissant AOM, opérateurs, usagers... pour traiter la problématique du financement, alors que le Sénat a chiffré à 100 milliards d'euros le besoin d'investissements supplémentaires (voir notre article du 5 juillet 2023). La question d'une ressource dédiée pour les régions devra aussi être mise sur la table. Louis Nègre estime également que le projet de loi de finances pour 2025 devra prévoir une aide aux AOM de régions, comme la loi de finances de 2024 l'a prévu pour Île-de-France Mobilités.

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